Le développement de Boissy-Saint-Léger est continu depuis la Révolution. Un village s’est d’abord établi sur le rebord du plateau qui domine la plaine de Créteil, le long de la route royale Paris – Provins. Le bourg, enserré entre les deux grands parcs des châteaux de Grosbois et du Piple, abrite 503 habitants en 1801.
9 juillet 1874 : L’arrivée du chemin de fer
La compagnie des chemins de fer de l’Est ouvre la section La Varenne – Boissy-Saint-Léger de la ligne de Vincennes, qui permet une liaison rapide vers le centre de la capitale par la gare de La Bastille.
La gare de Boissy-Saint-Léger (1917)
1884 : L’ouverture de la déviation de la nationale 19
Pour éviter la Grande Rue (qui suit le tracé de la rue de Paris et du boulevard Léon Révillon), étroite et mal pavée, fréquemment encombrée par le passage des charrettes, une déviation, dont la pente est plus douce, est mise en service pour contourner le village. C’est l’actuelle avenue du général Leclerc.
La Route Nationale 19 en traversée de Boissy-Saint-Léger après 1900
1920 / 1930 : Les lotissements du Bois Clary et du Progrès
Le terrain du Bois Clary est divisé en 656 lots par la société immobilière de Boissy-Saint-Léger. Chaque acquéreur y construit la maison de son choix. La société anonyme d’habitations à bon marché Le Progrès édifie une cité – jardins de 148 pavillons dans le parc du château des Pins. La réalisation de ces deux lotissements entraîne un doublement de la population, de 1250 à 2600 habitants.
Le quartier du progrès dans les années 1930
26 juillet 1962 : Le domaine de Grosbois voué aux trotteurs
Après la disparition de la princesse de La Tour d’Auvergne en 1960, la société d’encouragement à l’élevage du cheval français Le trot achète le domaine de Grosbois. Elle y aménage par la suite un des premiers centres d’entraînement de trotteurs d’Europe, de renommée internationale. Et elle entreprend de préserver ce remarquable patrimoine historique.
14 décembre 1969 : Tête de ligne du RER A
Le RER entre en service entre Boissy-Saint-Léger et Nation. En une nuit, on passe de l’ère de la machine à vapeur à celle du métro express régional rapide, souple et confortable. Après la réalisation du tronçon central, le Châtelet est à 30 minutes de Boissy-Saint-Léger à partir de 1977.
La gare RER (1970)
Février 1970 : Les espaces forestiers sauvegardés
L’Etat confirme sa volonté d’aménager et d’ouvrir au public un espace forestier de 3340 hectares réunissant la forêt de Notre Dame, le bois de La Grange et 140 hectares du parc de Grosbois proche du centre ville, aujourd’hui la forêt régionale de Grosbois. Le 22 mai 1973, le conseil municipal approuve le premier plan d’occupation des sols de la commune. Et il affirme donc sa volonté de préserver et de rendre inconstructibles les bois situés sur son territoire, à Grosbois, au Piple et dans la forêt de Notre Dame.
6 novembre 1970 : Le nouveau quartier de la Haie Griselle
Une zone d’aménagement concerté ZAC sert de cadre pour la réalisation d’un grand ensemble. Elle réunit des habitations, une zone artisanale et un centre commercial. De 1971 à 1984, les 2565 logements de la Haie Griselle sortent de terre. Ils se dressent autour de cinq lacs dans un grand espace vert de 25 hectares réservé aux piétons. La population de la ville passe de 6000 à 13000 habitants.
Le quartier de la Haie Griselle (1988)
La commune se dote de nouveaux équipements collectifs :
- le groupe scolaire Jacques Prévert (1974)
- le collège Blaise Cendrars, le centre commercial Boissy 2 et un immeuble de bureaux (1976)
- la piscine (1977)
- la chapelle Notre Dame de la Plaine et une cuisine centrale (1978)
- le bureau de Poste (1979)
- l’ensemble sportif Maurice Préault, les tennis, le centre social, la crèche, la halte garderie, le centre de PMI docteur Michel Catonné (1980)
- le groupe scolaire Jean Rostand (1982)
- le Forum – cinéma, salle de spectacle, bibliothèque, salles de sport (entre 1985 et 1992)
- le commissariat de Police (2006).
16 avril 1999 : Un nouveau tracé pour la nationale 19
L’aménagement d’une nouvelle déviation de la nationale 19 est déclaré d’utilité publique. Cela correspond à la traversée de la ville, entre la nationale 406 à Bonneuil et la route départementale 94E à Villecresnes. Les premiers travaux démarrent en janvier 2004. La partie nord de la déviation, dans le quartier de la Haie Griselle prend alors forme entre le 4 mai et le 12 décembre 2012. La partie sud, pour le franchissement du coteau en tranchée couverte est terminée en 2021. La déviation est ouverte à la circulation le 16 avril 2021.